Energie « Citoyenne »

Le développement de la mise en place de programmes et projets d’énergies propre passe par l’économie citoyenne. En effet, les objectifs décidés par PARIS pour la solution de la transition énergétique oubli la technologique de bon sens.


Les énergies renouvelables et l’économie circulaire portent la transition énergétique et les projets se multiplient partout dans le monde. Toutefois, leur nature diffère énormément d’un pays à l’autre comme l’illustre une comparaison entre la France et l’Allemagne et le problème du stockage n’est toujours pas réglé. Outre-Rhin, les projets d’énergie citoyenne sont plébiscités par les habitants et sont bien plus nombreux qu’en France où les obstacles restent encore trop importants pour que les citoyens s’engagent massivement dans une aventure, surtout sur le fait que les citoyens ne voient pas l’avantage que cela va leur procurer.

Les projets énergétiques renouvelables servent les grandes multinationales, pas vraiment la collectivité. Pour que la performance soit belle il faudrait qu’elles soient diversifiés pour la mise en oeuvre qui doit permettre de réduire la précarité énergétique, la vulnérabilité des territoires afin d’être une source d’opportunités pour alléger les dépenses des collectivités et développer de nouveaux éco systèmes économiques.
Par conséquent, il s’agit d’élaborer : une véritable « stratégie climat-air-énergie », avec des ambitions réalistes, élaborées en concertation avec l’ensemble des acteurs du territoire (collectivités, acteurs socio-économiques, associations, entreprises…), et des objectifs chiffrés et datés, s’inscrivant a minima dans le cadre des engagements de la France ;
Notre L’Allemagne abrite plus d’un millier de coopératives locales engagées dans plusieurs projets de ce type. L’Allemagne aurait-elle plus d’une longueur d’avance sur le plan de la transition énergétique ? La réponse à cette question doit être tout en nuance, car les deux pays ont entamé leur transition énergétique en suivant des axes différents. Celui de l’énergie citoyenne est encore trop marginal côté français et des solutions existent pour mobiliser l’épargne des citoyens.

Des mentalités et cadres légaux à changer

Exemple : L’Allemagne et France ont un taux d’épargne d’environ 16 %. De l’argent est donc disponible pour financer des projets participatifs sauf que seuls les Allemands sont bien au fait de ce genre de projets. Ils se comptent par millier et les financements ne manquent pas contrairement à la France où il faut déplacer des montagnes pour mener à terme le moindre projet. La différence est de taille puisqu’un projet dans les énergies renouvelables demande entre 7 et 8 ans pour être finalisé contre 2 à 3 ans en Allemagne. L’incitation à se mobiliser (financièrement) autour d’un projet est donc beaucoup moindre en France d’autant plus que les recours juridiques sont presque systématiques lorsqu’il s’agit d’implanter une ou plusieurs éoliennes.

Lors de la campagne présidentielle Française, les candidats se sont tous exprimés sur les moyens à mettre en œuvre pour accélérer la transition énergétique en France. Corinne Lepage, soutien d’Emmanuel Macron, expliquait alors que son candidat souhaitait un « bonus pour les projets participatifs soit systématique dans les appels d’offres et ce dès le début du lancement des appels d’offres, de façon à ce qu’il y ait une certitude dès le départ pour les acteurs ». Désormais président disposant d’une forte majorité à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron peut donner un vrai élan à l’énergie citoyenne et suivre ainsi les traces de notre partenaire allemand.
Cet exemple est certainement à reprendre dans différents pays, pour cela KERATIS environnement apporte les solutions technologiques de gestion des déchets et d’énergies propres.