Article 7

L’article 7 des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD), permet de garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable Valorisations innovantes du biogaz en injection, bioGNV, à l’aide du cracking thermique (nouvelle énergie) offre la possibilité de stockage d’énergie et de ce fait un marché international.

Les Enjeux, les Opportunités : 
Le biogaz produit par méthanisation produit un gaz impur qui est nécessaire de mélanger au gaz de réseau, puisqu’ on ne peut pas le laver. Pour cela une autorisation a été promulguée en 2011, d’injecter le bio-méthane produit par épuration du biogaz sur le réseau de gaz naturel, a ouvert d’autres opportunités, notamment la gazéification à haute température.Pourquoi ? 
Pour laver les gaz il faut séparer les molécules en atomes et les reconstituer gaz de synthèse, ce que ne permet pas la méthanisation ou à coût élevé.
La principale problématique du traitement/valorisation de résidus de déchets (ménagers, forestiers, déchets agricoles, boues activées, etc.) en vecteur énergétique conduit à l’obtention de gaz qui contiennent des impuretés carbonées, des métaux et alcalins ainsi que des gaz indésirables (CO2, H2S, NH3, HCN, etc.). Les gaz de pyrolyse, syngas et biogaz doivent être purifiés de ces polluants avant de pouvoir être valorisés via des procédés de conversion énergétique (chaudière, moteur, turbine, etc.) afin de se prémunir de tout problème de corrosion, de casse et/ou de vieillissement prématuré des installations. Par ailleurs, en sortie du système de conversion énergétique, les fumées d’échappement doivent être également traitées pour limiter et maitriser les émissions de polluants ultimes.
Il faut donc avoir la possibilité de laver les gaz, c’est justement notre savoir-faire qui est proposé avec le craquage thermique, convertir les hydrocarbures secondaires sans pollution.

Pour certaines installations, le débouché « biogaz carburant » (ou bioGNV) représente également une voie intéressante, notamment lorsque le maître d’ouvrage dispose d’une flotte captive.

Pour l’ADEME il s’agit de développer des filières au lieu d’écosystèmes d’intérêts générales, ce qui revient à faire toujours les mêmes expériences et tirer la ressource vers les mêmes opérateurs, comme le dit Albert EINSTEIN :


La folie c’est de toujours faire la même chose et de s’attendre à un résultat différent.

Exemple de la pyro-gazéification (projet en cours en FRANCE): Mélanger du CSR avec du plastique pour utiliser un équipement qui produit une combustion pour produire très peu d’oxyde d’hydrogène et de l’eau, qu’elle avantage, pour le contribuable ?

Pour qu’un ETAT valorise une technologie il faut au préalable mettre en place les conditions d’écosystème économique, d’intérêt général. Sans les conditions d’écosystèmes, pas de développement économique et pas de transition énergétique et technique.  « Pas d’innovations de rupture, pas de prise de parts de marché »